BOULEDENEIGE ar3 : 4/5 - TIC : du gouvernement électronique ...au transhumanisme (à lire impérativement), par Françoise (stoppuce.be)

LES TIC* : DU GOUVERNEMENT ELECTRONIQUE AU TRANSHUMANISME ?
* (Technologies de l’Information et de s Télécommunications)
(suite de 3/5)

Par Françoise http://www.stoppuce.be


14) Ainsi, les policiers Français sont en train d’être équipés du TASER un pistolet à impulsions électriques permettant d’immobiliser les personnes en créant des perturbations du système neuromusculaire par un système d’impulsions électriques (37). Les bandits aussi ont accès à cette arme. Au moins une agression par ce moyen a déjà eu lieu en Belgique. Mais on est également en train de mettre au point le robot-policier équipé du même pistolet ! (38). Que ferons- nous quand nous nous trouverons face à cela dans nos rues ? C’est fou ce qu’on invente pour notre « sécurité », n’est ce pas !?

Ainsi, un nouveau modèle de drone pouvant projeter des grenades et d’autres projectiles, équipement particulièrement adapté au survol de manifestations rassemblant plusieurs milliers de personnes. En cas de débordement, il peut identifier rapidement, grâce à sa caméra embarquée, les émeutiers et les immobiliser en projetant du gaz. On fait actuellement des essais de surveillance par drones au dessus de Bruxelles (39), expérience qui pourra être ensuite étendue à tout le pays. Au Royaume- Uni, une ville envisage d’embarquer de l’armement dans ces drones (40). Ce n’est pas de la science- fiction, cela arrive près de chez vous, aujourd’hui.

Ainsi, des travaux sur la douleur ont été détournés, au grand dam des chercheurs, pour fabriquer une arme qui peut provoquer une atroce douleur jusqu’à deux kilomètres de distance ! (41). Conçue pour l’utilisation contre les manifestants, l’idée de cette nouvelle arme est de laisser les victimes saines et sauves. Mais ces chercheurs sont furieux que leurs travaux visant à contrôler la douleur aient été utilisés pour développer une arme. Et ils ont peur que ces technologies ne soient utilisées dans des buts de torture ! Quand on voit les moyens technologiques qui ont été mis en oeuvre récemment pour empêcher les opposants d’approcher du G8 (Le Groupe des Huit (G8) est une coalition de huit pays parmi les plus industrialisés du monde : les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, le Canada, et la Russie. Ensemble, les pays du G8 représentent 66,5% de l’économie mondiale), cela laisse rêveur car il s’agit là en définitive de protéger les minorités possédantes de la masse réclamant sa juste part des ressources de la planète. Un signe alarmant de ce que c’est bel et bien la population humaine qui est devenue « l’ennemi » !

Ainsi, l'armée américaine va-t-elle bientôt expédier en Irak quelques robots (SWORDS) équipés d'armes à feu automatiques pour les tester dans un environnement de combat urbain. Auparavant déjà, il a été question de cyber- robots tueurs d’hommes envoyés en Irak : 18 véhicules robotiques militaires armés, et pilotés à distance. Chaque véhicule coûtant 230 000 dollars et dispose de deux mitrailleuses lourdes, avec plus de 300 chargeurs chacune, et capables de tirer à plus de 1000 mètres de distance ! (42).

Voilà donc à quoi on dépense l’argent de tous dans un monde où 18.000 enfants environ meurent de faim chaque jour ! Ils meurent de faim, non par fatalité, mais parce que nous ne sommes pas capables de nous organiser autrement. Quand ce n’est pas utilisé délibérément, comme une arme parmi d’autres…

Quand on suit, ne serait ce qu’un peu, la progression des nouvelles armes, on croit rêver !

Voici encore un bref échantillon de titres relevés sur le web : « Les papillons espions arrivent » (43) ; « Robots militaires liquides »(44), « The nuclear bunker buster» (45) ; « La France s’est dotée de mini bombes nucléaires d’attaque » (et n’oublions pas que de petites valises nucléaires ont disparu un peu partout sur la planète…) ; « La nanotechnologie vue (15) sous l’angle militaire » (46) ; le frelon bionique (47) ; « La e-bomb, le cauchemar américain » (48) ; « Stratégie aérienne : emploi d’une arme « propre » de destruction massive » (49) ; « Armes EMP à la portée de tous (Electromagnetic pulse ) (50) ; « Moyens technologiques de manipulation des masses par ultrasons subliminaux » (51) ; « Manipulation des masses, principes et actions mis en oeuvre » (52), etc…

Ce ne sont là que quelques très petits exemples parmi la masse des informations fiables disponibles !

Sans compter le très inquiétant système HAARP à propos duquel un rapport du GRIP (le Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix), intitulé : «Le programme HAARP : science ou désastre ? », concluait en 2001 : « HAARP est un programme scientifique. Aux mains des puissants, il peut cependant conduire au progrès comme à l'oppression et au désastre. Sans préjuger des intentions finales des Etats-Unis, et reconnaissant que ce travail émet plusieurs hypothèses, et relaye certaines spéculations, il s'avère fondé d'affirmer que le programme HAARP, en synergie avec d'autres programmes militaires, peut conduire à des déséquilibres dangereux pour l'environnement et les populations » (53).

Tout cela aussi est facilité par les Technologies de l’information et de la communication.

Tout cela est déjà bien en train, avec, répétons le, l’argent et les moyens qui devraient servir au bien être de tous - et va nous exploser à la figure un jour ou l’autre.

Toutes ces technologies n’ont pas que des conséquences politiques et sociales. Nous ne sommes pas que matière, elles attaquent aussi notre équilibre vibratoire et celui de la planète et, si on veut employer un symbole: elles menacent de nous « voler notre âme ».

A bon entendeur…

C’est ici et maintenant qu’il faut une réaction forte des populations de nos pays francophones. On en est déjà aux bracelets de surveillance dans des hôpitaux et des maternités françaises. Quand le premier implant sous cutané sera proposé en hôpital il sera peut-être trop tard.

Nous devons, pour le moins, obtenir la reconnaissance rapide par la loi, et mieux par notre constitution, du droit au refus absolu - sans discrimination - de l’introduction obligatoire dans le corps humain de tout produit, quel qu’il soit, comportant des composants électroniques ou nano (bio) technologiques. C’est le minimum que des citoyens puissent attendre d’une démocratie digne de ce nom et que des êtres humains sont en droit d’exiger.

Il est insuffisant de mettre sur pied des comités ou des commissions d’éthique, qui vont viser à prévenir les abus de certaines technologies ou des lois qui vont en limiter l’emploi. Les commissions, les ligues, les associations de défense des droits de l’homme sont, hélas, malgré la sincérité et l’investissement de leurs membres, fréquemment utilisés comme « flotteurs » et comme trompe l’oeil par le pouvoir.

Il faut aller plus loin et envisager la possibilité de décider délibérément de ne pas poursuivre la recherche dans des domaines où nous savons que nous allons créer une explosion de nouveaux problèmes que nous ne pourrons pas gérer.

Ainsi, à titre d’exemple, l’histoire raconte que les anciens Egyptiens connaissaient déjà le pétrole, qu’ils appelaient « huile de pierre », mais avaient choisi d’en interdire l’emploi car ils avaient constaté qu’il dégageait des miasmes.

16) Et pour ce qui est à la portée de chacun, il est nécessaire de peser l’impact de chacun de nos actes et de nos choix sur l’avenir. Comme le disait Coluche : « Si cela ne s’achetait pas, cela ne se vendrait pas ! ». C’est toujours dans les débuts, lorsqu’une nouvelle technologie est proposée au grand public, que nous avons le plus de pouvoir. Il y a déjà suffisamment de domaines où nous n’avons guère de choix. Lorsque nous l’avons encore, ne tressons pas nous-même la corde qui servira à nous étrangler. Ce qui décourage souvent d’agir est de croire que ce qu’on peut faire est trop petit devant l’ampleur des problèmes. C’est faux ! Et il est urgent de se défaire de cette pensée erronée qui fait le jeu de nos prédateurs ! Si réellement il n’est à votre portée que de faire peu, faites le avec créativité, "les petits ruisseaux font les grandes rivières ", vous ne savez pas qui cela touchera ni ce que cela pourra déclencher !


VII) Peut on parler de Progrès ?

Tout ce contrôle et toutes ces technologies risquent de supprimer ce qui fait le sens et la saveur d’une vie humaine : LE LIBRE ARBITRE. Or, sans libre arbitre, à quoi bon vivre ? A quoi mettre encore des enfants en « ce monde » ? Qu’avons nous encore à leur offrir ?

Beaucoup aiment mettre en avant le sacro-saint prétendu progrès, répétant comme des ânes :
« Que voulez- vous, on n’arrête pas le progrès ! » ou qu’on n’est « plus au temps des cavernes » ! Alors qu’entre le temps des cavernes et tout ce qu’on vient d’évoquer il y a de multiples options, et qu’après tout, on sait peu de choses du bonheur de vivre au temps des cavernes…

Or, l’équation est simple : si on n’arrête pas un certain progrès, c’est lui qui va nous arrêter. On n’a jamais vu une race aussi stupide que la nôtre qui met elle - même (ou laisse mettre) en place, toutes les conditions de sa propre disparition et de celle de son support de vie.


VII) Note d’espoir

Pour terminer, cependant sur une note d’espoir, citons cette phrase de l’écrivain Olivier Clerc : « L'univers est un champ : on y récolte ce qu'on y sème. Ce n'est pas parce qu'on a une fois planté et récolté des ronces, qu'il faut renoncer à y planter quoi que ce soit ».

C'est le mode de vie de la société qui doit s'adapter à l'humain et non l’inverse !

Août 2007.

Dossier Copyleft de
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... à suivre.

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