BOULEDENEIGE ar3 : 3/5 - TIC : du gouvernement électronique ...au transhumanisme (à lire impérativement), par Françoise (stoppuce.be )

LES TIC* : DU GOUVERNEMENT ELECTRONIQUE AU TRANSHUMANISME ?
* (Technologies de l’Information et de s Télécommunications)
(suite de 2/5)

Par Françoise http://www.stoppuce.be


P. 21, sont cités une partie des risques inhérents aux implants TIC, soulignés par la FDA elle même, et dont le Groupe Européen d’Ethique dit : « Au vu d’une liste aussi détaillée de risques potentiels, on peut s’étonner que des tests en vue d’un usage médical aient été autorisés ». Citons : « réaction tissulaire ; migration du transpondeur implanté ; défaillance 10 de l’applicateur ; défaillance du scanner électronique ; perturbations magnétiques ; risques électriques ; incompatibilité avec l’imagerie par résonance magnétique et blessure par l’aiguille ».

P.36 : « Le GEE soutient que les applications non médicales des implants TIC sont une menace pour la dignité humaine et la société démocratique ». Mais des applications soi-disant « médicales » le sont aussi ! C’est le plus grand argument de vente aux Etats Unis que de dire que, en cas d’accident ou de maladie chronique, cet implant permettra d’aider le médecin plus rapidement. Il y a eu, en septembre 2005, un congrès qui a rassemblé 5000 médecins urgentistes des Etats unis et du monde pour tenter de les convaincre d’utiliser ces implants. Actuellement, on est à plus de 800 hôpitaux des Etats - Unis qui proposent cet implant…en système mixte avec un bracelet électronique pour habituer ceux qui ne sont pas chauds.

A partir du moment où le risque d’accident est un argument, il est facile de comprendre que c’est chaque citoyen qui doit être implanté dès la naissance !

Actuellement des assurances de santé (privées aux USA), testent les implants d’identification sur 280 malades chroniques « bénévoles ». Une fois les « tests » terminés, la tendance pourra petit à petit s’inverser, et l’on pourrait en venir à une situation où l’on ne serait plus assuré que si on est implanté, et plus employé que si on est assuré.. Attention ! Il y a des obligations sociales qui valent toutes les obligations légales. Il faut être très vigilants sur ce point.

Ce document du Groupe Européen d’Ethique parle de dignité humaine, d’introduire un cadre juridique à tout cela, mais il n’en termine pas moins (p.38) par une phrase très lourde de sous entendus : « Le Groupe Européen d’Ethique insiste cependant sur le fait que l’utilisation des implants TIC à des fins de surveillance ne saurait être autorisée que si le législateur estime que la société démocratique en a un besoin urgent et justifié ». C’est une phrase qui se veut rassurante, mais ne l’est absolument pas, bien au contraire ! Enlevez les négations et vous voyez ce que cela donne. Or cette phrase est déjà ressortie, dans la presse, lors du dépôt du projet de loi belge évoqué plus haut. Projet qui, pour le moment, n’a heureusement pas été retenu ! Mais c’est là que le contexte dans lequel les TIC s’insèrent prend tout son relief et montre son grand degré de dangerosité pour la liberté et l’intégrité humaines.

Nous sommes nombreux à refuser radicalement que quiconque, même des personnes démocratiquement élues, se mêlent d’estimer que « la société démocratique aurait un besoin urgent et justifié » que nous soyons implantés ! Nous ne voulons l’être en aucun cas.

Un point c’est tout.

Pour revenir sur la possibilité qui a déjà été évoquée en Belgique, Il ne s'agit nullement d'avoir pitié des violeurs et des criminels. Mais il est inacceptable que la peur des parents, et de la société en général, serve, in fine (et malgré la bonne foi supposée de ceux qui proposent ces mesures), de tous autres buts que la protection. Il est facile de jouer sur les peurs d’une population traumatisée, mais nous devons aux générations futures de voir plus loin que notre émotion.

Mais de quoi sommes-nous en train de parler là !? Imaginer d’implanter un élément électronique à un être humain pour l’identification n’est il pas le signe d’une maladie mentale déjà avancée ?

Il ne devrait pas être nécessaire de chercher des raisons sophistiquées de refuser les implants électroniques. Le seul droit à notre intégrité corporelle au motif de notre dignité humaine devrait suffire !

11) Hélas, certains signes montrent qu’un jour ce pourrait bien être les opposants à ces technologies qui seraient tenus de se justifier.

En Belgique, notre LETTRE OUVERTE AUX INTERVENANTS MEDICAUX (25), a été envoyée fin mars 2007 avec 60 signatures, par courrier postal, à plus de 150 adresses dont le Ministre de la santé, l’ INAMI, les fédérations de mutuelles, des associations professionnelles, les directions des grands hôpitaux, présidents de partis belges. Nous invitons le lecteur à l’utiliser pour conscientiser l’ensemble du personnel médical dont beaucoup de membres ignorent encore ces sinistres projets.
Les risques des implants sont donc multiples. A partir du moment ou certains implants pourraient, et ce sera le cas, jouer le rôle d’émetteurs - récepteurs, la boite de pandore de la manipulation par ondes électromagnétiques sera grande ouverte et pourra un jour permettre le contrôle des masses à distance (26), créant les états d’êtres souhaités par ceux qui détiendront les manettes de contrôle. Des punitions ou des récompenses, voire des exécutions, deviendront possibles par ce biais. Il n’est en réalité pas vraiment besoin d’implants pour jouer avec ces contrôles et cette boite de pandore est, en fait, déjà ouverte, mais peut-être que les implants rendront les manipulations plus faciles ?


V) Nanotechnologies, Convergence NBIC et Transhumanisme.

a) Les nano technologies sont des Technologies de pointe qui s'intéressent aux objets à l'échelle moléculaire : (1 nanomètre = 1 mètre divisé par un milliards). Elles ont la particularité d’entraîner un changement de propriétés des matériaux et de rendre possible une invisibilité à l’oeil nu et donc d’une grande difficulté de contrôle pour le citoyen (27).

Elles offrent, dit-on, des perspectives fantastiques, dont celle de recombiner la matière à notre gré et selon nos caprices et d’ouvrir grand la porte au transhumanisme (le mariage contre nature de l’homme et de la machine). Elles pourraient avoir quelques applications intéressantes, mais présentent surtout, des risques invraisemblables ne pouvant, en conscience, être pris. Pour nous, c’est clair et limpide : l’humanité n’a pas actuellement la maturité, ni les connaissances, pour se permettre de développer et d’utiliser cela à grande échelle. Pourtant, dans toutes les parties du monde, des sommes colossales, qui exigeront des « retours sur investissements », comme on dit, y sont déjà investies, sans aucun débat public.

La décision de marier le vivant à la machine, qui concerne l’humanité entière, a déjà été prise de facto à l’insu d’une écrasante majorité ! On travaille sur des nanos-puces qui pourraient être respirées, avalées ou injectées sans que nous puissions nous en apercevoir !

Des savants eux-mêmes disent qu’on ne sait pas où on va, mais qu’il faut y aller car c’est excitant et qu’il y a trop de profits à faire que pour reculer ! D’autres pourtant donnent un tout autre son de cloche, tels la Plateforme critique de la recherche scientifique : « Le futur triomphe, mais nous n’avons plus d’avenir » (28) ou « Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous » (29), du savant Bill Joy, qui commence par ces mots : « Les technologies les plus puissantes du XXIe siècle : la robotique, le génie génétique et les nanotechnologies menacent d’extinction l’espèce humaine ».

12) Pour connaître les immenses dangers des nanotechnologies, nous recommandons chaudement l’excellent travail des résistants de Grenoble sur le site PIECES et MAIN D’OEUVRE. (30) Ils sortent régulièrement des dossiers remarquables. Ainsi que leur livre : paru aux éditions de « L'Esprit frappeur » : "Nanotechnologies, maxiservitude".

b) La Convergence NBIC. Qu’est- ce que c’est ? Nous voyons qu’on envisage de plus en plus sérieusement un croisement entre Internet et le numérique avec les nanotechnologies, les technologies du vivant et les sciences de la cognition. Les Américains appellent cela “convergence NBIC” (nano-bio-info-cogno). Ils y injectent des milliards de dollars au titre de la recherche-développement. Même si on ne peut pas parler actuellement de convergence totale, il y a de plus en plus de passerelles. Les nanos sont déjà à la pharmacie où plusieurs médicaments sont fabriqués à partir de nanosparticules ; elles sont dans de plus en plus de produits de cosmétiques (notamment des laits de protection solaire) avec des conséquences potentiellement fort dangereuses pour la santé et sans information correcte du grand public (31).

Les NBIC vont aller en se multipliant : l’informatique quitte les ordinateurs pour devenir “ambiante”, on veut la faire entrer partout - dans le tissu urbain, dans notre environnement, et, nous l’avons vu, dans notre corps, même, via les puces RFID ou les futurs nano systèmes.

Une firme très connue a même déposé un brevet qui permet d’associer une puce à RFID à un médicament et à scanner ensuite celui ci dans votre estomac pour s’assurer que vous l’avez bien pris ! (32). Ce n’est pas commercialisé pour l’instant, mais cela n’a rien de rassurant, au moment où les laboratoires pharmaceutiques veulent avoir le droit légal d’entrer au domicile des patients pour faire eux même le suivi des traitements ! (33).

c) Cette convergence permet d’envisager de plus en plus d’interfaces entre le vivant et matière inanimée, des connections entre des neurones et des circuits intégrés, et d’en arriver petit à petit au TRANSHUMANISME appelé des voeux de certains.

P.28, le dossier du Groupe Européen d’Ethique, soulève un problème non des moindres en disant : « La création d’une « race » technologiquement améliorée donnerait – elle nécessairement naissance à une nouvelle forme de racisme ? La possibilité d’une utilisation industrielle des implants TIC comme moyen de créer des corps et des cerveaux plus performants à des fins économiques pose la question des limites à imposer à une telle utilisation ». Vous rendez-vous compte de là où on en est !? Que de telles mises en gardes doivent être faites est très parlant sur ce qui se prépare en coulisses ! On est purement et simplement en train de devenir complètement fous sur cette planète !

Comment seulement concevoir que certains en soient arrivés à imaginer, et à mettre en oeuvre, un tel avilissement de notre humanité !?

Si on ne peut pas, au nom d’un principe, interdire à un être souffrant - par exemple un aveugle ou un paralysé- de bénéficier d’une nouvelle technologie lui permettant une vie normale ou plus supportable ; il ne peut pas non plus être question que cette ouverture serve ensuite à contraindre le plus grand nombre ou ceux qui veulent continuer à évoluer humainement et spirituellement sans voir leur corps transformé en semi machine.

Pourtant, on l’a vu, c’est ce qui se passe : des possibilités thérapeutiques qu’on ne peut moralement pas refuser à la place de quelqu’un d’autre, servent de point d’appui au transhumanisme. C’est certainement en inconscience de cause de la part de ceux qui ne songent qu’à soulager, mais sert à d’autres de moyen pour arriver à leurs fins.

13) Or, il est fréquent que des concessions faites aux apprentis sorciers sous couvert de bons sentiments menacent ensuite le bien être de tous et modifient le milieu de manière nocive. Nous en avons un bel exemple avec les OGM ! En France, on en est parfois au point où ce sont les semences saines traditionnelles reçues de la longue lignée de nos ancêtres qui deviennent illégales ! Et, très malheureusement, on constate que le domaine médical est bel et bien le « cheval de Troie » privilégié de ces technologies et expérimentations visant la transformation de l’homme en autre chose. Le Groupe Européen d’Ethique relève ce point à la p.25 du dossier : « Empêcher l’invocation de la finalité médicale comme moyen de légitimer d’autres types d’applications ».

En fait, on constate qu’on est dans un double mouvement qui tend, à la fois à remplacer l’homme par la machine en dotant celle ci d’intelligence artificielle et de plus en plus de pouvoirs (34) et à faire entrer la machine dans l’homme, de manière à ce que celui ci deviendrait au final autre chose qu’humain (34.b). Le monde décrit dans les films « MATRIX » pourrait être un jour ne plus être tout à fait de la science fiction. Rien ne dit en effet, qu’en transférant tant de pouvoirs aux machines, nous n’allons pas provoquer une catastrophe contre laquelle nous ne pourrons pas nous défendre ! C’est ce que pressentait le docteur Patrick Barriot dans son dossier : « Les nouvelles technologies Enjeux de pouvoir et de sécurité nationale » (35) où il prévoit l’évolution de l’interface « homme-machine » en six stades :
1 - La machine restitue des aptitudes perdues ou détériorées.
2 - La machine améliore les capacités sensorielles ou cognitives.
3 - La pensée dirige la machine.
4 - Le cerveau communique avec la machine.
5 - La machine décrypte les pensées.
6 - La machine dirige le cerveau.

Et quand on parle d’ « améliorer l’humain », il faudrait encore examiner de QUEL humain on parle ? Il s’agit, sans doute, des humains dégénérés aux capacités diminuées que nous sommes devenus presque tous par le fait de la vie dite « moderne », et non des humains des peuples premiers qui possédaient des capacités que nous avons perdues.

Or, au contraire de nous « améliorer », ces technologies ont déjà commencé à nous abrutir davantage et vont encore continuer à le faire ! Non seulement en nous empêchant de développer des capacités naturelles innées - qui finiront pas être totalement atrophiées et par disparaître- mais en endommageant nos cerveaux avec toute une panoplie d’ondes artificielles. De plus, une amélioration qui dépend d’une technologie fragile, n’est pas une véritable amélioration, mais un handicap.

Et voilà que l’Europe veut libéraliser les fréquences GSM ! (36). Il semblerait que davantage de basses fréquences, outre les profits à faire, permettraient davantage de contrôle ! Tout va bien …


VI) De nouvelles armes terrifiantes, dont les armes électromagnétiques.
P. 29, le Groupe Européen d’Ethique se pose la question d’une possible utilisation abusive par l’armée et de l’incidence biologique et/ou culturelle de ces implants sur les générations futures. Il faut bien remarquer que la recherche pour toutes ces technologies est souvent financée par les agences des armées (comme la DARPA aux Etats Unis) et débouchent déjà sur de nouvelles applications.

... à suivre.

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