BOULEDENEIGE ar3 : 2/5 - TIC : du gouvernement électronique ...au transhumanisme (à lire impérativement), par Françoise (stoppuce.be)

LES TIC* : DU GOUVERNEMENT ELECTRONIQUE AU TRANSHUMANISME ?
* (Technologies de l’Information et de s Télécommunications)
(suite de 1/5)

Par Françoise http://www.stoppuce.be


Immense péril de l’interconnexion des fichiers. Un reportage fort bien fait montre comment cette interconnexion permet à la police de New York de retrouver très rapidement un supposé malfaiteur. (6) Cela pose question quand on sait que le mouvement anti-guerre vient d’être criminalisé par le gouvernement Bush. (7) Ces fichiers sont dangereux également en raison d’erreurs extrêmement difficiles à corriger une fois qu’elles ont été introduites dans le système et par celui de fichiers illégaux : l’inscription – pour une peccadille – sur un fichier noir revendu de façon illicite, a déjà commencé à pourrir la vie de bien des personnes.

6) A terme, tout pourrait être regroupé sur une seule puce : carte d’identité, permis de conduire, carte de mutuelle etc..

On connaît, de plus, l’existence de projets mondiaux de collecte de données et de
surveillance individuelle échappant à notre contrôle, tels le projet Matrix ("multi-state anti-terroriste information exchange" ) qui est une base de données géante dont la liste d'informations complète est tenue secrète ( ou le Total Awareness Information System, programme qui suscite l'inquiétude des défenseurs des libertés civiques (9).

Immense péril d’une société qui deviendrait sans argent cash. Une erreur ou une volonté pourrait bloquer complètement un citoyen, qui se trouverait dans l’incapacité d’acheter ou de vendre quoi que ce soit. Certains se souviennent peut-être de la BD « SOS Bonheur » (10).

Nous n’en sommes pas loin. Avec des moyens plus sophistiqués qui n’existaient pas quand elle a été écrite.

Extrême fragilisation de la société. Tout ce qui nous rend plus dépendants nous rend plus fragiles. Nous sommes en train de créer une société d’une extrême fragilité ou, en cas de problème (déficit électrique, bombe électromagnétique…) TOUT pourrait être paralysé d’un coup. Voyons déjà ce qui se passe lorsque les caisses électroniques des magasins tombent en panne.

C’est une très grosse sottise que de tout confier ainsi à des machines, des machines qui, de plus, dépendent d’une énergie extérieure pour fonctionner.
Graves menaces pour l’avenir. Avec l’augmentation de la surveillance et l’interconnexion des fichiers, nous sommes en train de mettre un place un outil de dictature totale jusqu’à l’intérieur de nos corps et de notre mental. On ne sait dans quelles mains cela pourra tomber une fois mis en fonctionnement. Mais on sait que quand les humains ont le choix du pire, ils sont, tôt ou tard, tentés par l’aventure…

Tôt ou tard cela risque de servir ! Imaginez qu’Hitler ait disposé de cela et que chaque juif ait été « pucé » et contrôlable à distance ! Et que ceux qui pensent encore que « quand on a rien à se reprocher, on a rien à craindre » se souviennent que c’est la première chose qu’il a dit en arrivant au pouvoir.

On a vu ce que cela a donné. Voilà ce que nous sommes en train rendre possible à très grande échelle !

Perversion de la notion d’intelligence. Le terme intelligent est actuellement mis à toutes les sauces : étiquettes « intelligentes », appareils « intelligents », armes « intelligentes ».

Apparemment tout va devenir « intelligent » à part nous ! Mais qu’un bidon de pesticides, par exemple, soit "intelligent" au point de savoir "tout seul " (grâce à sa puce à radio fréquence, alias RFID), à côté de quel autre produit dangereux il ne doit pas être placé, nous fait une belle jambe alors que nous et nos enfants allons mourir de plus en plus jeunes de cancers et autres " nouvelles maladies " causées - par l’empoisonnement de notre Terre, de notre Eau, de notre Air - dont l’empoisonnement électromagnétique.

Evolution vers une laisse électronique pour chacun. Etant donné que, en Europe du moins, nous sommes réticents à une implantation immédiate, on nous habitue à cette idée au moyen de bracelets électroniques appliqués à de plus de cas : des criminels aux victimes potentielles. Un ministre allemand a même déjà proposé de munir les chômeurs de longue durée d’un bracelet de surveillance électronique pour les rééduquer ! (11). Ce qui est d’un cynisme total quand chacun peut constater qu’on supprime une multitude d’emplois même dans des entreprises en bénéfice, simplement pour augmenter les profits des actionnaires !

Cette laisse est, à vrai dire, déjà présente avec les GMS (localisables même éteints, semblerait-t-il ?), et avec la carte d’identité qui pourrait un jour être lue dans notre poche à chaque passage auprès d’une borne dont nous ignorerons peut-être la présence (comme c’est 7 déjà le cas du passeport européen à puce). Tout dépend du genre de puce à RFID employée : certaines sont totalement passives, ne réagissant que lorsqu’on approche un scanner de très près, d’autres (toujours passives), peuvent réagir à une sollicitation de plus longue portée (comme un scanner dissimulé) ; d’autres enfin pourront être actives, émettant un signal en permanence. L’extrême miniaturisation et le travail sur les matériaux en cours, va bientôt permettre des utilisations jusqu’il y a peu impossibles, notamment le passage de l’obstacle des métaux ou des liquides (12).

Evolutions découlant de possibilités encore peu connues, voire non encore découvertes.

Ainsi certaines études très sérieuses envisagent que le téléphone portable pourrait servir au contrôle comportemental (13).

Dangers pour la santé : quelques pistes.

En 2004, l’agence Reuters publiait un communiqué faisant état de ce que : « Des chercheurs en Europe ont confirmé que les radiations électromagnétiques (connues sous le nom d'énergie EMF - electromagnetic frequency) émises par les GSM et les lecteurs de RFID endommagent l'ADN humain. » Or voilà qu’on commence à imposer des bracelets de surveillance et de localisation électroniques dans les hôpitaux ! Que faut-il comprendre ?

L'étude "RÉFLEX" (14), menée sur quatre ans, financée par l'Union Européenne, a découvert que les cellules exposées à des radiations électromagnétiques montraient "une augmentation significative des cassures de l'ADN simple et double". "Il y avait des dommages restants pour la future génération de cellules", avait déclaré le chef de projet Franz Adlkofer, signifiant que le changement avait été transmis (aux cellules-filles). Les cellules mutées étant perçues comme cancérigènes (15).

Un dossier du Parlement européen (16) sorti en Mars 1991 et portant sur les effets physiologiques et environnementaux des rayonnements électromagnétiques non ionisants disait textuellement que : « L’électrosmog anthropique constitue actuellement une menace majeure pour la santé de la société ».

Notamment, comme une cause possible de cancer. Or, on est actuellement en train de commercialiser les nouvelles technologies sans fil auprès du grand public et d’installer des bornes sans fil Wi Fi partout ! On installe de puissantes antennes de 3è génération (dites 3G) partout, en attendant celles de la 4ème génération.

L’Europe veut libéraliser les fréquences GSM ! (17) Pourquoi ? Pour que les
jeunes puissent s’abrutir encore davantage en regardant des films violents sur leur GSM et les imiter ensuite ?

Ou bien existe-t-il d’autres raisons à ces installations forcenées ?
Vont- elles servir un jour, en relais avec le système Galileo-GPS, à traquer le citoyen dans tous les domaines de son existence ?

Pour nous « protéger ». Bien entendu ! Nous verrons plus loin que certains brevets de nouvelles armes ne sont guère rassurants quant aux emplois possibles de ces nouvelles technologies.

La technologie sans fil est peut-être même la cause de l’un des problèmes environnementaux actuels les plus dramatiques, le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles en passe de provoquer leur disparition pure et simple (18). Le gouvernement Allemand vient de mettre en garde contre les réseaux Wi-Fi. (19)
Certains des moyens proposés par les TIC, comme les bracelets de surveillance électronique et, à fortiori, les implants, sont des solutions à très courte vue. A cet égard, ils font partie du problème et non de la solution.

Pourquoi ? Parce - qu’ils permettent d’occulter davantage encore les véritables raisons de nos problèmes et donc de nous embourber encore plus profondément dans nos marécages.

Permettre, par exemple, de savoir à quoi on est allergique quand on arrive à l’hôpital, mais éviter de regarder en face les véritables raisons de la montée des allergies, et,
en même temps, avaliser l’usage de nouveaux pesticides ! Retrouver des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, alors qu’il y a des soupçons d’implication de l’augmentation de l’usage des radio–fréquences et d’autres pratiques actuelles dans l’explosion de cette maladie. Vouloir « pucer » des immigrés pour les contrôler, sans devoir se demander pourquoi tous ces gens veulent fuir leur pays, quelle part de responsabilité nous y avons ni rectifier notre conduite etc… Tout est à l’avenant !


IV) Implants TIC

a) Notre historique

C’est en 1996 que nous avons été pour la première fois en contact avec l’idée de la possibilité d’un « puçage » des humains. Cela semblait alors être de la science fiction totale. En 2002, bien que cela soit de plus en plus crédible, cela pouvait encore passer pour de la parano.

Entre mi 2002 et fin 2003, si on regardait ce qui se passait aux Etats Unis, on constatait que les choses avançaient dans ce sens de manière fulgurante. Mais l’on nous disait encore :
« Vous êtes fous, cela n’arrivera jamais ! ». En 2006, le discours d’une catégorie croissante des personnes au courant avait radicalement changé et était devenu : « Mais où est votre problème si vous n’avez rien à vous reprocher ? Il n’y a que les bandits et les terroristes pour redouter cela ! »

Depuis, on hallucine ! On sait que les Etats Unis pensent à la possibilité d’introduire une obligation légale d’implantation électronique pour les immigrés, pour les militaires, pour le personnel des aéroports (20).

Toujours aux Etats Unis, des tests sur des personnes atteintes d’Alzheimer (21) et sur des diabétiques sont en cours. Plus de 800 hôpitaux proposent ce système. Un projet de loi obligeant à l’implantation de chaque nouveau- né a déjà été évoqué à plusieurs reprises ! Des assurances testent le système sur des « bénévoles »… Il est facile de comprendre qu’une fois la période de « tests » terminée, le « puçage » pourrait devenir une condition de remboursement ou de remboursement complet par les assurances de soins de santé (privées aux USA).

L’autorisation d’implantation de puces sous - cutanées sur des individus donnée aux Etats- Unis par la FDA ( Food and Drug Administration ) en octobre 2004 a sans aucun doute marqué un grand tournant (22).


b) Les problèmes
Très malheureusement, le domaine des soins de santé est le cheval de Troie numéro un de l’implantation électronique des humains. Nous ne disons pas cela à la légère.

C’est un phénomène que nous sommes plusieurs à observer presque au jour le jour depuis fin 2004.

9) Pour appréhender les problèmes à l’horizon des implants TIC, nous avons à notre disposition un document de toute première main, le dossier : « Aspects éthiques des implants TIC dans le corps humain » (23).

L’avis du groupe d’éthique des sciences et des nouvelles technologies auprès de la commission européenne, adopté le 16 mars 2005. Il peut être téléchargé sur Internet par tout le monde. C’est un document fort intéressant, que tous ceux qui ont à coeur l’avenir des générations futures devraient lire, tant qu’il en est, peut-être, encore temps. Il n’est pas caché.

Il apparaît clairement qu’il est évident que « pucer les agresseurs sexuels » (comme il en a déjà été question en Belgique, en tentant de jouer sur l’émotion d ‘une population traumatisée), ne serait qu’un prétexte et un prélude à la banalisation de l’implant sous-cutané pour humains, pour ensuite, dans un laps de temps imprévisible, en venir à « pucer » l’ensemble des populations pour l’identification et la surveillance. Parcourons le brièvement (p. 9 et 10) le document décrit les dispositifs d’identification et de localisation :

- à lecture seule : qui « pourrait être utilisé comme une sorte de carte nationale d’identité, fonctionnant avec un numéro d’identification intégré à la puce ».
- à lecture réécriture : « permettant l’enregistrement de données et programmable à distance, par exemple pour le dossier médical » !
- avec fonction de localisation : « Les porteurs pourraient être localisés par simple appel du bon signal. Le récepteur étant mobile, cette localisation serait partout possible ».

Sans compter « l’implant neuronal », qui est envisagé pour « améliorer l’humain » ! En p.13 et 14 de ce document, on peut lire les présentations de l’Implant prothétique cortical alias amplificateur sensoriel ou d’intelligence ; de la vision artificielle permettant de voir dans l’infra rouge, de l’implant téléphonique dentaire (qui, soit dit en passant est développé en Belgique) et de l’hippocampe artificiel qui pourrait améliorer la mémoire.

Tout récemment, un article intitulé : « Pentagon to implant microchips in soldiers' brains », sortait sur des sites anglophones, annonçant que "Le département de la défense a planifié d’implanter un microchip dans le cerveau des soldats pour suivre sur leurs informations de santé et a déjà attribué un contrat de 1 million 600.000 dollars au « Centre pour la bioélectronique, les biodétecteurs et les biopuces – (C3B) de l'université de Clemson pour le développement d'une « biopuce » implantable »… (24). Ce n’est pas la première fois qu’il est question d’implanter une micro- chips dans le cerveau de soldats d’élite aux Etats Unis, voire de remplacer leur hippocampe (structure corticale bilatérale et symétrique repliée sur elle-même et située dans la face médiane du lobe temporal) par un hippocampe artificiel. Si cette nouvelle, se confirme, voilà que les infortunés soldats américains vont servir de cobayes à l’implantation future de puces dans le cerveau de la population !

Car, c’est encore une fois de prétendues raisons de santé qui sont mises en avant pour justifier cette abomination ! "Afin de surveiller les informations relatives à leur santé; elles sauveront des vies; pour les diabétiques; pour amener des informations vitales aux médecins et au personnel médical des salles d’urgence; pour améliorer la qualité et la rapidité des soins précaution à de futurs traumatismes..." Bref, ça fait du monde !

... à suivre.

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... jusqu'à l'avalanche !