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BOULEDENEIGE ar3 : 1/5 - TIC : du gouvernement électronique ...au transhumanisme (à lire impérativement), par françoise (stoppuce.be)

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Message  Admin Sam 15 Mar - 19:20

LES TIC* : DU GOUVERNEMENT ELECTRONIQUE AU TRANSHUMANISME ?
* (Technologies de l’Information et de s Télécommunications)


Par Françoise http://www.stoppuce.be


I Préalables.

II) Contexte

III) TIC en général - Gouvernement et surveillance électroniques.
a) Avantages
b) Inconvénients

IV) Implants TIC et aspects éthiques.
a) Notre historique
b) Réflexions à partir d’un dossier du Groupe européen d’Ethique. Le domaine médical est le grand « cheval de Troie » de l’implantation électronique des humains.

V) Nanotechnologies, Convergence NBIC et Transhumanisme.
a) Les nanotechnologies
- Perspectives fantastiques
- Risques invraisemblables ne pouvant, en conscience, être pris.
b) La convergence NBIC
c) Le Transhumanisme

VI) De nouvelles armes terrifiantes dont les armes Electro Magnétiques
VII) Quel progrès ?
VIII) Note d’espoir


I) Préalables.

Lao Tseu nous avait déjà mis en garde voici 25 siècles, dans le Tao Te King :
" Vouloir conquérir le monde et le manipuler, c’est courir à l’échec, je l’ai vécu d’expérience. Le monde est chose spirituelle, qu’on n’a pas le droit de manipuler. Qui le manipule le fait périr, à qui veut s’en saisir il échappe. "

Nous jouons aux apprentis sorciers. Le monde vivant avait un équilibre. Nous ne l’avons pas compris… Voulant modifier ce que nous ne comprenions pas, nous avons tout déstabilisé.

L’équilibre est rompu. La cause en est paradoxalement un désir démesuré de vie ! Recherche de la fortune inépuisable, d’invincibilité, d’immortalité… Tout cela entraîne la cupidité (1).

D’une certaine manière, on pourrait dire que la vie de tout le monde est en train de devenir un enfer parce qu’on a jeté l’opprobre sur la mort naturelle.

Une remarque générale sur les technologies : c’est un lieu commun que d’entendre que la technologie n’est ni bonne, ni mauvaise, mais dépend des usages qu’on en fait. C’est souvent vrai, mais pas toujours. Il y a des technologies nocives par elles - même.
Il n’y a pas un petit problème qu’on va régler en trois coups de cuillère à pot. Nous sommes en train de nous embourber, mondialement, et dans la plupart des domaines. C’est le résultat d’un mouvement qui s’est mis en route voici déjà plusieurs siècles. Nous en voyons actuellement les effets, mais ils ont des racines très profondes.

Tout ce qui suit concerne donc l’ensemble du monde dit « libre », voire du monde entier, et non seulement notre petite Belgique.


2) Nous sommes dans une situation terrestre catastrophique.
La cause principale de cet état de fait : c’est nous et notre pensée matérialiste qui est fausse. Notre habitude de nous prendre pour le sommet et les propriétaires de la création alors que nous en sommes les locataires et un maillon solidaire.

On constate une rupture radicale. Il y a toujours eu des difficultés sur cette planète, mais quelque chose a radicalement changé. En 50 ans, l’écart entre notre peu de sagesse et les moyens technologiques à notre disposition est devenu un gouffre qui s’accroît de jour en jour. Avec les moyens de mettre le bordel de manière irrémédiable jusqu’au coeur du vivant, notamment avec les manipulations génétiques et les nanotechnologies.

C’est une situation qui ne s’était jamais présentée dans les temps historiques connus.

Il est absolument anormal, et inacceptable, que les produits de recherches menées dans le plus grand secret, et parfois même sous la couverture « secret défense », jaillissent subitement des laboratoires et se mettent à affecter gravement la vie et la santé de centaines de millions de personnes ! Mais c’est ce qui se passe. Tous les jours.

Le tournant de cette rupture radicale – a été la mise en action de l’arme atomique. Mise en action qui semble avoir mis le monde à l’envers. Et le mot « mon-de » à l’envers, vous constatez vous- même ce que cela donne. Qu’on ait n’importe quelle croyance ou qu’on n’en ait pas, on constate tous les jours dans les faits que tout se passe comme si nous avions ouvert grand la porte à une multitude de démons.

Nous sommes devant, non seulement ce que Jean Ziegler, l’écrivain sociologue Suisse, a appelé la trahison des élites, mais encore devant la trahison de la science. La science qui aurait dû nous venir en aide, s’est faite l’alliée de la cupidité. La planète, la démocratie, la paix civile, la santé, l’Humain sont en danger de science. La science est actuellement souvent d’abord et avant tout au service des militaires et des profits financiers des multinationales. Même si nous en tirons quelques bénéfices immédiats, elle n’est pas au service de l’homme, ni du vivant. On ne parle d’ailleurs plus que de « marchés », tel le « marché de la santé » ou le « marché des seniors » etc… Une science qui ne rapporte pas de profits financiers ou qui met en garde est vite dirigée sur des voies de garage.
De plus, on confond la science avec la technologie. Et l’esprit technologique croit fermement que tout ce qui est possible doit être fait, quels qu’en soient les risques et les conséquences. Voilà une énorme erreur très lourde de conséquences.

« Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort,la science devient criminelle. », aurait dit Albert Einstein en 1946.


II) Contexte

On ne peut ignorer le contexte global dans lequel ces avancées technologiques prennent place !


3) C’est un contexte :

- Où l’économique et les profits priment l’humain, La planète n’est pas gérée en « bon père de famille », mais pour le profit d’une minorité qui confisque – consciemment ou non :
- les biens naturels de tous, allant dans certains cas jusqu’à leur vie, et, en tous cas, souvent la possibilité d’une vie libre et heureuse. Les terres des peuples premiers sont confisquées de facto dans de nombreux endroits du monde, tandis qu’on essaie purement et simplement de les exterminer. Ainsi disparaissent avec la biodiversité, des savoirs faire et des richesses ancestrales que nous ne retrouveront probablement jamais. De plus ces profits impliquent de plus en plus souvent de se passer de l’humain.

- Où l’on se permet des « guerres préventives » iniques justifiées par des mensonges.
- Où des prisons secrètes où l’on torture échappent à tout contrôle démocratique.
- Où l’on est passé de la présomption d’innocence à la présomption de culpabilité pour tout le monde. Dans des pays du monde dit « libre » on peut maintenant être emprisonné sur simples soupçons sans être inculpé de quoi que ce soit.

Où depuis le 11 Septembre, on assiste aux Etats Unis (mais aussi en Europe) à un démantèlement des lois démocratiques. On voit fleurir de plus en plus de lois dites d’exception, avec le risque, peut-être imminent, du passage de l’état d’exception à la dictature. Plus d’un des droits et des libertés que l’on croyait acquis sont gommés insidieusement un jour après l’autre, au motif de nous « protéger ». Il est très important de faire savoir que ces projets de lois étaient déjà dans les cartons aux EU bien avant la 11/9 et que celui- ci a servi d’occasion à les en sortir en profitant du traumatisme de la population.

- Un contexte où une stratégie d’excitation des peurs est mise en place et exploitée tous azimuts et où, au - delà du seul contrôle, la « sécurité » est devenue l’un des marchés les plus « juteux ».

Pour approfondir ce qui concerne ce contexte, nous renvoyons à notre dossier de presse de 2005 : « Identité électronique et criminalisation du citoyen ordinaire » (2) et à deux excellents livres du sociologue belge Jean Claude Paye : « Vers un Etat policier en Belgique » chez EPO – 2000 et : « La fin de l’Etat de droit » aux éditions La Dispute – 2004.

Citons encore cependant le tristement célèbre Chirurgien Psychiatre Ibère J.DELGADO qui a dit : « Nous avons besoin d'un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le contrôle physique de l'esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé ». Nous voilà prévenus.

Voilà donc dans quoi s’insèrent les Technologies de l’Information et de la Communication (alias TIC), leurs implants et le prétendument si fabuleux gouvernement électronique et au service de quoi elles sont, en partie, déjà.


III) les TIC en général – Gouvernement et surveillance électroniques.
Les TIC sont les technologies de l'information et de la communication. Elles désignent tout ce qui relève des nouvelles technologies utilisées dans le traitement et la transmission des informations et principalement, l’informatique, l’internet et la téléphonie mobile. On peut regrouper les TIC par secteurs : l’équipement informatique ; les serveurs et le matériel informatique ; la microélectronique et les composants ; les télécommunications et les réseaux informatiques ; le multimédia ; les services informatiques et les logiciels ; le commerce électronique et les media électroniques (3).

Elles sous tendent donc déjà un lot de moyens devenus d’usage courant dans la société tels ordinateur, GSM, carte de banque ; d’autres en train de le devenir, comme les cartes d’identité et passeports à puce, le gouvernement électronique, les bracelets de surveillance électronique, les caméras de surveillance, le GPS, la géolocalisation, les écoutes téléphoniques, l’espionnage des mails, la criminalité en ligne, la biométrie ; et d’autres qui commencent à être introduits : scanner de l’oeil, puces à radio fréquences (dites puces RFID) tout usages (autant externes qu’internes), implants sous cutanés pour humains, puces neurales … On va vers un Internet des objets en attendant celui des personnes. La personne étant de plus en plus considérée comme une chose parmi d’autres.

Il faut savoir que d’ici peu nous trouverons, visible ou non, une puce à radio- fréquence dans presque tout ce qui nous entoure. Voilà à nouveau une décision qui va affecter notre quotidien et a été prise sans demander notre avis. Une technologie que l’Europe promotionne pour ne pas chagriner les multinationales…

a) Avantages

Facilité, rapidité, possibilité de secourir rapidement et efficacement des personnes, abolition des distances, gain de place et de personnel, à première vue, moins de gaspillage de papier.
Elles peuvent contribuer à rapprocher les individus dans une société où la vie et la solidarité tribale ont été cassées. Elles peuvent sauver des vies dans certains cas ponctuels.
Avantages économiques pour certains : cela va générer des bénéfices de trillions de dollars et d’euros pour les grand patrons et les actionnaires des entreprises.

b) Inconvénients

Certains des inconvénients sont l’envers de la médaille des avantages, mais pas tous.
D’ordre écologique : si on gaspille moins de papier ( ?), on reperd le gain écologique d’un autre côté : déchets d’ordinateurs, besoins accrus d’électricité …
Grand amenuisement des espoirs de parvenir un jour à une société réellement
démocratique. Par exemple avec la carte d’identité à puce. Nous estimons que le titulaire d’une carte d’identité ou d’un passeport doit pouvoir lire à l’oeil nu toutes les informations que le document contient. Sans quoi le rapport normal entre l’autorité publique et le citoyen, qui devrait être inspiré par la confiance et la préservation de la dignité humaine, est rompu. On peut considérer dès ce moment que nous ne sommes plus en démocratie. Or cela n’a été décidé sans aucun débat et sans aucune consultation populaire.

5) Et demain, cette carte deviendra biométrique contenant certainement notre empreinte digitale et peut-être la photo de notre iris scanné. (4) C’est le genre de décision prise par une commission technique sans aucune consultation des personnes que cela va affecter. Le public gobe tout cela sans réagir, hypnotisé par les mantras du Nouvel Ordre Mondial comme « terrorisme » ou « sécurité ». Sans réaliser qu’une société où l’on est en sécurité n’est pas une société où les individus sont hyper contrôlés par des moyens sophistiqués, mais une société juste, gérée pour le bien et l’épanouissement de tous dans la diversité et non pour le profit d’une minorité.

Or, le fait que la prise d’empreintes digitales soit fréquemment associée à l’accomplissement d’actes criminels et à une entrée en prison est passé dans l’inconscient collectif. Devons nous comprendre que désormais nos gouvernements nous considèrent tous comme des criminels en puissance ? Et que devrons-nous faire si nous ne sommes pas en accord avec le fait que le pouvoir s’approprie le fond de notre iris ?

De plus, un document normalement destiné uniquement aux contacts avec une administration communale ou avec la police, va devoir de plus en plus fréquemment être présenté au secteur privé (le ministre de l’intérieur belge se réjouissait du fait que 400 applications sont déjà prévues et qu’il y en aura de nouvelles chaque année !).

Nous y voyons une collusion malsaine et un aveu de qui détient réellement les rênes de la société civile.

Danger de hacking, de vol d’identité. Une partie des passeports européens à puce actuels ne sont pas fiables. Voici déjà plusieurs mois que deux professeurs belges d’université ont sonné l’alerte sur la non- fiabilité du passeport belge à puce, sans que leur mise en garde n’ait été suivie d’effets concrets. Lorsque, autrefois, on vous volait votre passeport classique, vous pouviez vous en apercevoir et réagir. A présent, ce ne sera plus possible. Risques de vol d’argent (en cas de comptes en ligne ou cartes de banque sans contacts). Aucun doute que les malfaiteurs feront preuve d’une imagination débordante.

Déshumanisation accélérée de la société. Et donc immanquablement, renforcement de la solitude et de la violence ce qui risque d’entraîner dans un cercle vicieux où il faudra davantage de technologie et de contrôle des populations et donc de profits pour la minorité en question…

Chômage et injustices sociales accrues. Par la délocalisation et la suppression de personnel.

En Belgique, les TIC menaceraient déjà un emploi sur six. Dans un article du mois de Mai, on peut lire : « Un emploi sur six en Belgique, soit environ 700.000 postes, pourraient être délocalisés à l'étranger suite aux progrès réalisés par les technologies de l'information et de la communication (TIC) » (5) Obligations sociales, sinon légales contraignantes. Rien ne vous oblige légalement à avoir une carte de banque, un téléphone, un GSM, une carte de mutuelle à puce, mais qu’en est-il de votre emploi et de votre vie sociale ?

... à suivre.


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